EN ROUTE POUR LAREDO TEXAS

5 NOVEMBRE

mauvaise journée toujours ce vent tres fort et pas de jambe aujourd'hui , le paysage est toujours aussi monotone. Je me dit que je vais m'arretter au bout de 30 km au prochain village mais , nada village presque abandonnée . Une épicerie qui vends autant d'article de chasse que de boite de conserve . Mon journaliste allemand arrive et je lui explique que je vais essayer l'auto stop car je suis cuit ( par la suite il m'apprendera qu'il est arrivé au bout de sa journée completement crevé avec un mal de tete a cause duvent qui c'est renforcé l'apres midi, et pourtant il etait beaucoup plus leger que moi et le ledemain sera pareil) . Pour ma part un amercain d'origine mexicain me prend en stop il va a une grande ville frontaliere DEL RIO, il aime travailler dans le batiment mais vu la conjoncture actuelle a un 2eme boulot dans le petrole , boulot ennuyeux mais remunerateur .je trouve un camping pas trop cher.

6 NOVEMBRE

aujourd'hui sera ma journée avec le vent le plus fort que j'ai eu , mais j'insiste et ma ville qui doit m'acceuillir ce soir est en fait un minuscule village ou il n'y a rien , je sui bien conseillé d'aller voir le pasteur local qui heberge parfois des visiteurs mais personne sauf son chien qui n'est pas tres acceuillant ; je decide de continuer pour me planquer dans une culture d'arbre a noix de pecan

j'attends le soir pour monter ma tente derriere un buisson et je fais bien car le proprietaire vient faire le tour le soir avec son 4X4 , il faut dire qu l'on est a la frontiere avec beaucoups de clandestin qui essaye de passer

7 NOVEMBRE

je rejoins carizzo , rien a dire toujours aussi triste paysage sec et venteux, alors que jprends une photo d'un complexe petrolier je me fais interpeller par les vigiles , photo interdite ils prennent mon nom et appele le contremaitre ,je leurs montre ma photo en leurs disant que un espion ferait autrement , c'est un peu l'avis du contremaitre qui en rigole avec moi.une fois de plus lla ville qui doit m'heberger malgrés le fait qu'elle soit grande ne propose rien au gens avec tente il y bian des RV PARK reservé pour ces grands campings car qui la pluspart heberge les travailleurs du petrole. Il y a bien un motel mais vu le prix c'est reservé pour les cadres du petroles .je continue esperant trouve un coin pour dormir mais que des barbelés dans la zone industriel , je trouve un petit RV PARK ou je retente ma chance et la dame d'origine mexicaine me dit que pour moi c'est gratuit , j'ai meme droit au coin douche , c'est pas le luxe on voit que c'est pour les gens qui n'on pas les moyens d'aller ailleurs mais les gens sont sympas .

8 NOVEMBRE

en route pour laredo , meme scenario vent et route tres mauvaise etroite avec beaucoups de camions et meux encore la ville indiqué sur la carte n'est en fait qu'un lieu dit entre le train et l'autoroute qui va a LAREDO la grande ville frontaliere du coin. J'ai plus d'eau je vais en demander a la seule maison du coin , j'essaye le stop mais ca marche pas ce ne sont que des camions et des pick up travaillant pour les compagnies petrolieres . Je me resouds a planter ma tente le long de l'autoroute derrire une maison abandonnée qui en debut de soirée recevra la visite des patouilles de frontiere americaine.